Dernier jour sur la côte ouest de l’île et on s’attaque à Palerme.
Cette ville est un musée vivant : +de 600 églises, c’est grand, la circulation est « spéciale » et en plus elle n’a pas très bonne réputation niveau sécurité. Nous comptons nous concentrer sur le centre historique de la ville, faudrait au moins 3 jours pour tout faire.
On a repéré un parking sécurisé pas loin du teatro Massimo. Le gardien nous baragouine comment marche le parking mais il laisse tomber voyant qu’on comprenait strictement rien à l’italien. En fait, à la barrière, ça scanne notre plaque d’immatriculation et en sortant, on va à la borne, on met notre plaque, on paye et on a le ticket de sortie.
On commence donc pas le teatro Massimo mais on voit que c’est touristique: des vendeurs de bibelots arrivent de partout, les meneurs de calèches nous harcèlent pour faire une balade avec eux. Rhaaaa l’horreur, on aime pas ça !
On descend la via Maqueda pour arriver aux quattro canti et là grosse douche froide: un américain nous aborde, il vient de se faire dépouiller, il n’a plus rien et la police n’a pas voulu l’aider. Laurent l’aide pour qu’il puisse prendre un train. Mais voila, mon matos photo est légèrement voyant et avec les enfants, y a marqué « touriste » sur nos têtes. Du coup on range tout et j’avoue ne plus trop avoir profité de la ville.
L’architecture de la ville est très hétérogène, les bâtiments délabrés se mêlent aux maisons luxueuses.
Nous arrivons à la cathédrale :
Un passage sous la porta Nuova avec un arrêt glace, dolce à la gelateria Loriano.
Le parlement:
Puis au Palais Normand, comme le parlement siège, la visite du palais Normand est réduite, on n’a pu faire que la chapelle palatine, l’exposition d’anciens objets mais pas la visite des salons du château.
Avec sa célèbre chapelle palatine tout en mosaïque dorée :
Vraiment superbe !
On remonte par le corso Amedo, avec une halte au palais de justice, sur les marches, les noms des juges tués par la mafia. Ici on peut sortir les appareils photos, y a des caméras et policiers partout, on rigole pas.
un arrêt repas panini puis on regagne notre voiture soulagée.
Direction le monte Pellegrino d’où on a une superbe vue sur la ville :
Il est temps de rentrer.
Anecdotes sur la conduite en Sicile: Tout le monde dit que c’est une catastrophe et en fait, ils ont raison !
Que se soit une ligne blanche ou pointillée, aucune différence : on double. On trouve des papys qui roule à 30 km/h sur l’autoroute ou des grosses voitures à 150 km/h sur des petites routes. En ville, la bande d’arrêt d’urgence devient une voie comme une autre et même une voie imaginaire devient réelle sur la ligne blanche du milieu (comme le périphérique à Paris pour les motards). A Palerme, dès qu’il y a un feu, une horde de vendeurs arrivent: lavage de vitres, vente de melons, stylos. Je suis sure qu’on peut faire ses courses sans sortir de sa voiture à force de connaitre. La conduite se fait au klaxon, c’est pas du tout par énervement, c’est comme ça. Bref, on a bien rigolé.
Ce soir, on fait nos bagages, départ le lendemain pour Taormine pour notre dernier jour en Sicile.
J’avais adoré Palerme… Et à propos de la conduite en Sicile, un guide nous avait dit: « En Sicile, la priorité est à celui qui la prend!! » Ca résume tout!!!